1. Ferdinand de Saussure
Die Semiotik, oder: Semiologie, wurde mit einem Anspruch konzipiert, dem sie nicht gerecht geworden ist, nämlich als eine Dachwissenschaft für die Geistes- und Sozialwissenschaften. Es war Ferdinand de Saussure, der Einzelsprachen explizit als Zeichensysteme modellierte und die Sprachwissenschaft damit zu einer zeichentheoretisch fundierten Disziplin machte. Gleichzeitig sieht er jedoch auch sehr klar, dass der Zeichenbegriff über die Sprache und Sprachwissenschaft hinaus von grundlegender Bedeutung für das Verständnis gesellschaftlicher Zusammenhänge ist:
„On peut donc concevoir une science qui étudie la vie des signes au sein de la vie sociale ; elle formerait une partie de psychologie sociale, et par conséquent de la psychologie générale : nous la nommerons sémiologie (du grec sēmeîon, «signe»). […] La linguistique n’est qu’une partie de cette science générale,“ (Saussure 1972, 33)
Das Zeichen ist für Saussure eine kognitive Einheit ("une entité psychique"), nämlich die feste Verbindung einer wahrnehmbaren Form, die er als signifiant bezeichnet und einer damit im Wissen des Sprechers fest assoziierten Information, eines Inhalts, der signifié genannt wird:
signe | signifiant |
signifié |
Eine allgemeine Typologie der Zeichen und eine Anwendungsperspektive seines binären Zeichenmodells (Krefeld 2017l, Kap. 2) jenseits der Sprache wird von Saussure jedoch nicht formuliert.
2. Roland Barthes
Im Anschluss an Saussure entstanden durchaus Ansätze einer sprachunabhängigen Semiotik, wie sich exemplarisch an (Barthes 1957) zeigen lässt (vgl. auch den Wikipedia-Eintrag Mythologies). Dort werden zahlreiche Ausschnitte der französischen Realität zwischen 1954 und 1956 zum Gegenstand kurzer Essays gemacht, die meist nicht über zwei, drei Seiten hinausgehen. Hier eine Übersicht:
1. Mythologies Le monde où l'on catche 2. Le mythe, aujourd'hui |
13 179 |
Inhaltsverzeichnis von Barthes 1957, 237 f. |
Die Auswahl ist breit gestreut; eine Ordnung ist auf den ersten Blick nicht evident und auch auf den zweiten Blick nicht erkennbar: Es geht u.a. um sportliche Ereignisse, musikalische und literarische Erscheinungen, Film, Dinge der Alltagswelt und Politiker. (Merkwürdiger Weise fehlt die Mode, obwohl die 50er Jahre doch zu den glänzenden Epochen der Haute Couture gehörte). Die Selektion erfolgte intuitiv:
"J’essayais alors de réfléchir régulièrement sur quelques mythes de la vie quotidienne française. Le matériel de cette réflexion a pu être très varié (un article de presse, une photographie d'hebdomadaire, un film, un spectacle, une exposition), et le sujet très arbitraire : il s’agissait évidemment de mon actualité" (Barthes 1957, 9)
Zu Grunde liegt also die subjektive Äuffälligkeit, die nach Selbstbeobachtung des Autors, auch durch die Häufigkeit der Begegnung mit dem gewählten Thema gesteuert wurde:
"Ecrits mois après mois, ces essais ne prétendent pas à un développement organique : leur lien est d'insistance, de répétition. Car je ne sais si, comme dit le proverbe, les choses répétées plaisent, mais je crois que du moins elles signifient. Et ce que j’ai cherché en tout ceci, ce sont des significations. Est-ce que ce sont mes significations? Autrement dit, est-ce qu 'il y a une mythologie du mythologue ? Sans doute, et le lecteur verra bien lui-même mon pari." (Barthes 1957, 10)
Hinter seiner subjektiven Wahrnehmung dieser Auffälligkeiten vermutet Barthes eine öffentliche Aufladung der wahrgenommen Realitäten mit Bedeutung, die er als ‘Mythos’ (fra. mythe) bezeichnet. Barthes hat für seine Methode in der Tradition Saussures das folgende semiotische Schema entworfen:
Die identifizierten Mythen sind Kommunikationssysteme, die er - seien sie sprachlich oder bildlich - als langage (und nicht etwas als code) kategorisiert:
"On retrouve dans le mythe le schéma tridimensionnel dont je viens de parler : le signifiant, le signifié et le signe. Mais le mythe est un système particulier en ceci qu'il s’édifie à partir d'une chaîne sémiologique qui existe avant lui : c’est un système sémiologique second. Ce qui est signe (c’est-à-dire total associatif d'un concept et d'une image) dans le premier système, devient simple signifiant dans le second. Il faut ici rappeler que les matières de la parole mythique (langue proprement dite, photographie, peinture, affiche, rite, objet, etc.), pour différentes qu’elles soient au départ, et dès lors qu’elles sont saisies par le mythe, se ramènent à une pure fonction signifiante : le mythe ne voit en elles qu’une même matière première ; leur unité, c’est qu’elles sont réduites toutes au simple statut de langage. Qu’il s’agisse de graphie littérale ou de graphie picturale, le mythe ne veut voir là qu'un total de signes, qu’un signe global, le terme final d’une première chaîne sémiologique. Et c’est précisément ce terme final qui va devenir premier terme ou terme partiel du système agrandi qu’il édifie." (Barthes 1957, 187)
Der Ausdruck ‘Mythos’ ist reichlich missverständlich, da außerordentlich weit gefasst; er steht für jegliche sprachliche oder bildliche Thematisierung eines Ausschnitts der Wirklichkeit in der gesellschaftlichen Öffentlichkeit; in der schlichten Thematisierung sieht Barthes eine gesellschaftliche Aneignung des Thematisierten, die den Kern des ‘Mythos’ ausmacht.
"On voit qu’il serait tout à fait illusoire de prétendre à une discrimination substantielle entre les objets mythiques : puisque le mythe est une parole, tout peut être mythe, qui est justiciable d'un discours. Le mythe ne se définit pas par l'objet de son message, mais par la façon dont il le profère : il y a des limites formelles au mythe, il n’y en a pas de substantielles. Tout peut donc être mythe ? Oui, je le crois, car l'univers est infiniment suggestif. Chaque objet du monde peut | passer d'une existence fermée, muette, à un état oral, ouvert à l’appropriation de la société, car aucune loi, naturelle ou non, n’interdit de parler des choses. Un arbre est un arbre. Oui, sans doute. Mais un arbre dit par Minou Drouet, ce n’est déjà plus tout à fait un arbre, c'est un arbre décoré, adapté à une certaine consommation, investi de complaisances littéraires, de révoltes, d'images, bref d'un usage social qui s'ajoute à la pure matière." (Barthes 1957, 181 f.)
Roland Barthes unternimmt jeden keinerlei Versuch, die nicht sprachlichen semiotischen Systeme, wie zum Beispiel die Welt der Abbildungen und Bilder ("graphie picturale") zu formalisieren, obwohl er stark auf der Feststellung insistiert, der Mythos sei etwas Formales und keineswegs etwas Materielles, Objekthaftes.
"Qu’est-ce qu’un mythe, aujourd'hui? Je donnerai tout de suite une première réponse très simple, qui s’accorde parfaitement avec l'étymologie : le mythe est une parole. [...] Naturellement, ce n’est pas n’importe quelle parole : il faut au langage des conditions particulières pour devenir mythe, on va les voir à l'instant. Mais ce qu'il faut poser fortement dès le début, c'est que le mythe est un système de communication, c’est un message. On voit par là que le mythe ne saurait être un objet, un concept, ou une idée ; c’est un mode de signification, c’est une forme" (Barthes 1957, 181)
Man kommt daher nicht umhin in der theoretischen Modellierung eine ganz grundsätzliche Sachvergessenheit zu monieren. Das überrascht umso mehr, als Barthes sich in den Essays selbst oft gerade am Dinglichen und an Materialien orientiert. Man vergleiche etwa den Beginn der folgenden Beschreibung eines neuen Autotyps:
"La nouvelle Citroën
Je crois que l’automobile est aujourd’hui l’équivalent assez exact des grandes cathédrales gothiques : je veux dire une grande création d'époque, conçue passionnément par des
artistes inconnus, consommée dans son image, sinon dans son usage, par un peuple entier qui s'approprie en elle un objet parfaitement magique. La nouvelle Citroën tombe manifestement du ciel dans la mesure où elle se présente d'abord comme un objet superlatif. Il ne faut pas oublier que l'objet est le meilleur messager de la surnature : il y a facilement dans l’objet, à la fois une perfection | et une absence d'origine, une clôture et une brillance, une transformation de la vie en matière (la matière est bien plus magique que la vie), et pour tout dire un silence qui appartient à l'ordre du merveilleux. La « Déesse »1 a tous les caractères (du moins le public commence-t-il par les lui prêter unanimement) d'un de ces objets descendus d'un autre univers, qui ont alimenté la néomanie du XVIIIe siècle et celle de notre science-fiction : la Déesse est d'abord un nouveau Nautilus." (Barthes 1957, 140 f.)
Auch im fortlaufenden Text spielen gerade die Materialien der thematisierten Weltausschnitte eine herausgehobene Rolle:
"[...] on tâte furieusement la jonction des vitres, on passe la main dans les larges rigoles de caoutchouc qui relient la fenêtre arrière à ses entours de nickel. [...] La Déesse est visiblement exaltation de la vitre, et la tôle n'y est qu'une base. Ici, les vitres ne sont pas fenêtres, ouvertures percées dans la coque obscure, elles sont grands pans d'air et de vide, ayant le bombage étalé et la brillance des bulles de savon, la minceur dure d'une substance plus entomo|logique que minérale [...]" (Barthes 1957, 141 f.)
Etliche andere Essays des Buchs bestätigen diesen Befund. Es ist ja evident, dass zwischen der ‘Mythologisierung’ eines Zeichens und der Realität, auf die das Zeichen referiert, eine ganz grundlegende Relation besteht, die sich nicht zuletzt im ökonomischen Wert des Referenten widerspiegelt: Der Preis wie auch der immaterielle Wert befördert die Mythenbildung, und umgekehrt schlägt sich erfolgreiche Mythisierung in der Regel im Wert nieder.
3. Peirce, Ogden & Richards
Eine solche allgemeine Semiotik, die den Referenten berücksichtigt und daher dem Sitz der unterschiedlichen Zeichenklassen im Alltag ihrer Benutzer gerecht werden kann, war bereits einige Jahre vor Saussure durch den US-Amerikaner Charles Sanders Peirce (vgl. Hoffmann 2001) ausgearbeitet worden, wie es scheint ohne zeitgenössisches Echo in Europa. Sie ist genauer gesagt Kern einer komplexen Erkenntnistheorie, die hier nicht skizziert werden kann. Es sollen lediglich die ganz anders ausgerichteten Grundzüge dieser Zeichentheorie skizziert werden, die zunächst in der amerikanischen Philosophie und Sprachwissenschaft und mit einer Verzögerung auch in Europa stark gewirkt haben (vgl. Trabant 1989, 34-39).
Peirce’ Konzeption beruht auf der bereits aus der Scholastik bekannten triadischen Relation zwischen den folgenden Konstituenten:
interpretant | ||
representamen (sign) | object |
In dieser Sicht ist ein Zeichen:
"alles, unabhängig von seiner Seinsweise, (...) was zwischen einem Objekt und einem Interpretanten vermittelt (...). Das Objekt und der Interpretant sind also lediglich die zwei Korrelate des Zeichens; das eine ist das Antezedens, das andere das Konsequens des Zeichens" (Peirce 1907 in Peirce 1986-1994, III 253 = Peirce 1931-1935, 2, 410; zitiert in Hoffmann 2001)
Das 'Zeichen' wird hier gleichgesetzt mit dem 'Repräsentamen' also mit dem, was wahrgenommen (oder: perzipiert) wird. Allerdings wird an anderer Stelle auch der 'Interpretant' als 'Zeichen' bestimmt:
"Ein Zeichen, oder Repräsentamen, ist etwas, das für jemanden in einer gewissen Hinsicht oder Fähigkeit für etwas steht. Es richtet sich an jemanden, d.h., es erzeugt im Bewußtsein jener Person ein äquivalentes oder vielleicht ein weiter entwickeltes Zeichen. Das Zeichen, welches es erzeugt, nenne ich den Interpretanten des ersten Zeichens. Das Zeichen steht für etwas, sein Objekt. Es steht für das Objekt nicht in jeder Hinsicht, sondern in Bezug auf eine Art von Idee, welche ich manchmal das Fundament (ground ) des Repräsentamens genannt habe." (Peirce 1897 in Peirce 1931-1935, 2, 228)
In diesem Sinne wäre jede mentale Repräsentation einer Wahrnehmung, d.h. jede Erinnerung an eine Wahrnehmung auch ein Zeichen. Natürlich repräsentiert die Erinnerung, z.B. an eine Person, im Gedächtnis/Bewusstsein diese Person; es ist jedoch irreführend 'Erinnerung' und 'Zeichen' gleichzusetzen. Denn Erinnerungen sind als solche eben gerade nicht perzipierbar und daher rein individuell. Wir können anderen unsere Erinnerungen berichten, aber weitergeben, so wie man z.B. ein Photo per Whatsapp weiterleitet, können wir sie nicht. Ein Zeichen, wie etwa ein Photo, besitzt dagegen eine Existenz jenseits und außerhalb des individuellen Wissens, so dass es grundsätzlich für mehrere Individuen perzipierbar ist. Zeichen haben deshalb eine soziale Dimension und speichern Wissensbestände, die Gruppen, Gemeinschaften und Gesellschaften zugänglich sind. Sie tragen im Übrigen nicht unerheblich zur Entstehung, Aufrechterhaltung und Differenzierung dieser sozialen Ordnungen bei und bilden einen potentiellen Faktor sozialer Identitätsbildung. Es mag mit dieser Ausweitung des Zeichenbegriffs zusammenhängen, dass sich der Terminus ‘Interpretant’ nicht durchgesetzt hat.
Ihre stärkste Verbreitung hat die von Peirce vorgeschlagene triadische Modellierung des Zeichens in einer stark vereinfachen Form des so genannten 'semiotischen Dreiecks' von Ogden/Richards 1923, wo den Ausdrücken ‘representamen’, ‘interpretant’ und ‘object’ die Ausdrücke ‘symbol’, ‘thought or reference’ und ‘referent’ entsprechen:
4. Wikidata
Zwar führt kein historischer Weg von der Semiotik europäischer oder nordamerikanischer Provenienz zum Internet; aber in umgekehrter Richtung gelangt man vom Internet leicht zur Semiotik. Denn genau das, was Roland Barthes als genialer Autor in seinen Mythologies zelebriert, nämlich die Thematisierung von Wirklichkeitsausschnitten, die aus irgendeinem (nicht operationalisierten) Grund sein Interesse erwecken, praktizieren nun unter den Bedingungen der Mediengesellschaft alle Wikipedia-Autoren, wenngleich meistens ohne jegliche intellektuelle Brillanz und zudem in der Regel unter dem Mantel kindischer Anonymität.
Ein Artikel ist auch dem Citroën DS gewidmet, der bereits Roland Barthes faszinierte; es sind, genauer gesagt, 37 Artikel, denn in 37 Sprachversionen der Wikipedia findet sich ein entsprechender Eintrag, der übrigens niemals die wörtliche Übersetzung eines anderen Eintrags ist.
In einem Punkt unterscheidet sich die Wikipedia jedoch substantiell von Roland Barthes (und der Semiotik), denn alle 37 Artikel sind informationstechnisch verknüpft, indem sie auf ein und denselben Identifikator (QID) verweisen, der in einem Parallelprojekt der Wikimedia, dem sogenannten Wikidata-Projekt, einer freien Wissensdatenbank, abgelegt ist. Solche Identifikatoren werden automatisch für jeden neuen Artikel generiert. Ihre Bedeutung besteht darin, dass sie - vollkommen unabhängig von einzelsprachigen Bezeichnungen - den jeweiligen Wirklichkeitsausschnitt, das Thema des Artikel, identifizieren. Mit diesen zahllosen enzyklopädischen Informationen der Wikipedien entsteht also, gewissermaßen im Hintergrund und von vielen Nutzern unbemerkt, ein grundsätzlich neues Referenzsystem, dessen semiotische Relevanz kaum überschätzt werden kann.
Im Fall des Citroën DS lautet die ID Q465966; einen Zugang bietet das Menu am linken Rand des Wikipedia-Artikels:
Durch die Registrierung in Wikidata wird die Sache gewissermaßen in ein digitales Objekt überführt, das als solches im Internet gesucht und gefunden werden kann. Das eigentliche Potential der Wikidata-IDs besteht jedoch darin, dass sie in tripelförmigen Statements untereinander verknüpft werden können; als verknüpfende logische Prädikate dienen sogenannte ‘properties’, die mit einer PID identifiziert werden. Im genannten Beispiel sind dies (Stand 24.9.21) u.a. ‘instance of’ und ‘subclass’ sowie ‘start time’ und ‘end time’, die eine Chronoreferenzierung ermöglichen..
item QID |
property PID |
value QID |
citroën DS | instance of | |
automobile model series | ||
subclass of | executive car | |
mid-size car | ||
start time | 1955 | |
end time | 1975 |
Diese Tripelbildung ist durch Nutzer erweiterbar; eine Überblick der derzeit gebrauchten 9.182 ‘properties’ findet sich hier. Nutzer können nicht nur ‘items’ hinzufügen, sondern auch weitere ‘properties’ vorschlagen. Das Wikidata-Projekt ist also zu einer eigenständigen, ausschließlich sachorientierten semiotischen Ordnung geworden, die sich ganz im Sinne von Peirce im klassischen Dreieckschema gut abbilden lässt: Die QID des Items steht für ein Objekt, aber - wie es an der oben zitierten Stelle heißt - "nicht in jeder Hinsicht, sondern in Bezug auf eine Art von Idee" (Peirce 1897 in Peirce 1931-1935, 2, 228), die in diesem Fall auf die Menge der jeweils genannten, semantisch beschreibenden ‘properties’ reduziert ist (nicht alle Properties sind semantisch beschreibend, wie zum Beispiel ‘described by source’ zeigt).
interpretant / thought or reference → Wikidata Statements mit Properties |
||
representamen (sign)/ symbol |
object | |
Wikidata als eigenständige semiotische Ordnung |
Das Wikidata-Beispiel ‘Citroën DS’ ist nicht zufällig gewählt worden, denn es lässt sich gut an die Mythologies von Barthes anschließen und illustriert die Leistungsfähigkeit der bereits verfügbaren Daten und der Notwendigkeit, die bestehenden Optionen auch konsequent zu nutzen. Es ergäben sich dann auch Antworten auf den leisen Selbstzweifel, den Barthes an seinen mythologischen Bedeutungen angebracht hat, wenn er vielleicht nicht nur rhetorisch fragt:
"Est-ce que ce sont mes significations?" (Barthes 1957, 10)
Die bereits genannten Wikipedia-Artikel zum Thema (vgl. stellvertretend die fra. Version) liefern eine Fülle von Informationen die eine historische Kontextualisierung gestatten und die über bereits bestehende Properties mit dem Item verknüpft werden könnten. Das gilt für
- die Designer und Ingenieure (property discoverer or inventor);
- die zahlreichen technischen Neuerungen (property patent number);
- die teils sehr ausführliche und euphorische Berichterstattung in der Presse (property review);
- den Filmstar Gina Lollobrigida, der mit Auto auf dem Titel von Paris Match posiert (porperty advertises);
- das häufige Vorkommen in bekannten Kinofilmen (Property Cinema Context ID);
- den Staatspräsidenten Charles De Gaulle, der das Fahrzeug zur offiziellen Staatskarosse machte (Property used by);
- zwei terroristische Überfälle, die De Gaulle in einem DS überleben konnte (property target):
- usw.
In diesem Fall, so darf die oben zitierte Frage Roland Barthes’ beantworten, war die wahrgenommene Bedeutung gewiss nicht idiosynkratischer Natur, sondern durchaus massenmedial fundiert. In ähnlicher Weise ließen sich auch die anderen ‘Mythen’ überprüfen; dabei würde sich zweifellos manches vermeintlich ‘Französische’ als durchaus ‘westlich’ erweisen (so im Fall des Kapitels Saponides et détergents (Barthes 1957, 35 ff.)). Andere sind durchaus national, wie das zum Photostudio Harcourt, zu dem es nur vier Wikipedia-Artikel gibt (fra., en., port., tschech.). In jedem Fall entsteht mit dem Wikidata-Projekt jenseits der Einzelsprachen eine genuin sachbezogene Referenzebener, die es der allgemeinen Semiotik gestattet, sich von ihrer vielfach intuitiven Vorgehensweise zu emanzipieren.
5. Ausblick
Im Gefolge der Digitalisierung hat sich in der Welt der Musik der Remix als eigene und eigenständige Kunstform entwickelt. Wie das Beispiel Roland Barthes zeigt, sind parallele Unternehmungen - unter CC BY-SA Bedingungen - auch in den Digital Humanities lohnenswert.
Bibliographie
- Barthes 1957 = Barthes, Roland (1957): Mythologies, Paris, Seuil (Link).
- Hoffmann 2001 = Hoffmann, Michael H. G. (2001): Peirces Zeichenbegriff: seine Funktionen, seine phänomenologische Grundlegung und seine Differenzierung, online (Link).
- Krefeld 2017l = Krefeld, Thomas (2017): Der Begriff des Zeichens, in: Lehre in den Digital Humanities, München, LMU (Link).
- Ogden/Richards 1923 = Ogden, Charles Kay / Richards, Ivor Armstrong (1923): The Meaning of Meaning: A Study of the Influence of Language upon Thought and of the Science of Symbolism, Cambridge, University.
- Peirce 1931-1935 = Peirce, Charles Sanders (1931-1935): Collected Papers, Volumes I-VI, ed. by Charles Hartshorne and Paul Weiss, Volumes VII-VIII, ed. by Arthur W. Burks, Cambridge, Mass., Harvard University Press.
- Peirce 1986-1994 = Peirce, Charles Sanders (1986-1994): Semiotische Schriften. Vol. I-III, hrsg. und übers. von Christian Kloesel und Helmut Pape, Frankfurt am Main, Suhrkamp.
- Peirce 1994 = Peirce, Charles (1994): Collected papers of Charles Sanders Peirce, Charlotteville, VA, Intelex.
- Peirce 1998 = Peirce, Charles Sanders (1998): The essential Peirce: selected philosophical writings, vol. 2, Bloomington, Indiana University Press.
- Saussure 1972 = Saussure, Ferdinand de (1972): Cours de linguistique générale [1916], Paris, Payot.
- Sottile 2002 = Sottile, Roberto (2002): Lessico dei pastori delle Madonie, Palermo, Centro di studi filologici e linguistici siciliani, Dipartimento di scienze filologiche e linguistiche, Università di Palermo (Link).
- Trabant 1989 = Trabant, Jürgen (1989): Zeichen des Menschen. Elemente der Semiotik, Frankfurt am Main, Fischer.